Ajouté le 22 déc. 2024
Salut à toi, hypothétique et algorithmique lecteur !
Temps de lecture = 90 secondes (montre en main)
À toi, qui t’es perdu dans les méandres d'internet et viens à l’instant d’atterrir fortuitement sur cette page, je te propose de découvrir une allégorie du libre-échange à travers cette série A.E.S (Abstraction Excel Shit). Je te laisse la liberté d’apprécier ou non ce subtil jeu de mot, perso j’aime bien.
Les 4 premiers rounds
Chaque toile de cette série est une allégorie du libre-échange, une confrontation à la violence muette entre l’humanité et un système financier implacable. Les feuilles d’or, d’argent et de cuivre percent l’espace de façon aléatoires, comme autant de coups qu'il faut parerattirantes et repoussantes.
l’ordre implacable d’Excel ou l'art de ne jamais baisser la garde
Les traits de peinture, dessinés au couteau, rigides, symétriques et bruts, esquissent les cases d’un fichier Excel où toute spéculation y est ordonnée, triée, savamment calculée de façon méthodique. Chaque tableau évoque cette logique froide qui transforme la réalité colorée et mouvant en lignes, colonnes et données méthodiques où les valeurs humaines se retrouvent compressées dans une grille sans âme.
La froideur métallique : Midas et ses certitudes
L’or, l’argent et le cuivre prennent possession de la toile comme un empire en expansion. Leur éclat écrase tout. Leur présence est monolithique, arrogante, et peu à peu impose la spéculation systémique.
Mais à bien y regarder : il y a des fissures, des imperfections, des irrégularités. les cases ne sont pas fermées et même les mieux alignées peuvent finir par exploser percées par le poids du réel.
Un quête de sens
Les éclats d’or, d’argent et de cuivre en fonction de la lumière, modifient le tableau tout au long de la journée, comme autant de mirages promettant la richesse dans un désert des sentiments sans fin où les âmes perdues cherchent à revenir à l’essentiel.
L’issue du combat ?
Elle dépend de toi. Vois-tu uniquement l’éclat des métaux et l’ordre des cases ? Ou perçois-tu les failles, les espaces où quelque chose d’authentique résiste encore ?
Alors, trouve le chemin. À travers ces toiles, questionne l’ordre établi, redonne de la place à ce qui compte réellement.
Bigbisous
4 tableaux, 4 rounds
Chaque toile est une affrontement à poings nus entre deux adversaires implacables :
Les feuilles d’or, d’argent (les reflets blancs) et de cuivre : les champions du système, monolithiques, arrogants et sûrs de leur force. Les cases : tracées par des traits de peinture, précises comme un jab bien placé. Elles symbolisent les grilles d’Excel où tout est réduit, enfermé, contrôlé.
Le combat est lancé.
Les métaux précieux : les poids lourds du capitalisme
L’or, l’argent et le cuivre s’imposent comme des super-lourds. Leur éclat métallique écrase la toile, une démonstration de puissance digne d’un champion invaincu. À chaque round, ils te fixent, froids et hautains, en maîtres absolus du ring. Ce sont les Midas modernes : fascinants, mais dénués d’âme.
Les traits de peinture : des enchaînements mécaniques
Les cases peintes sont les combinaisons techniques du système : calculées, précises, comme un boxeur qui maîtrise ses enchaînements. Chaque trait est une barre, une limite, un cadrage systématique où tout doit rentrer. Aucun crochet de l’inattendu ne semble pouvoir les déstabiliser.
Mais regarde bien…
Les fissures : les esquives de l’humanité
Même le meilleur boxeur laisse parfois des ouvertures. Ici, ce sont les imperfections, ces failles dans les cases rigides où la toile respire. Elles sont des esquives, des signes que la vie n’est pas encore totalement mise K.O. Malgré la domination métallique, l’humanité glisse entre les mailles, prête à remonter dans le combat.
La cloche retentit : quel sera le verdict ?
La série A.E.S ne te donne pas de gagnant. Chaque round est une question : qui domine vraiment le ring ? Le froid éclat des métaux et la logique implacable des cases, ou ces failles qui rappellent que l’âme humaine n’a pas encore abdiqué ?
C’est ton regard, lecteur, qui compte. Es-tu du côté des chiffres, des certitudes dorées et des feuilles métalliques ? Ou cherches-tu les brèches, ces petites esquives où quelque chose de vrai survit